Violences à l'école, au collège ou lycée
Racket, rumeurs, quolibets désobligeants, les cours des établissements scolaires ne sont pas forcément des longs fleuves tranquilles.
A travers trois vidéos, la campagne "Agir contre le harcèlement à l’école" lancée par le ministère de l’éducation nationale montre les conséquences graves de brimades d’apparence anodine.
Frapper n’est pas jouer
Prenant l’apparence d’une boutade, d’une distraction un peu trop virile ou d’une blague, les comportements dégradant pour autrui sont trop souvent perçus comme banals par les élèves. mais, il s'agit d'une souffrance infligée volontairement à un autre élève. Nouvelle forme particulièrement pernicieuse mais tout aussi grave, le dénigrement sur Internet n’est pas oublié.
En parler pour ne pas laisser faire
"Ne pas rester seul(e) avec le stress du harcèlement permet d’en diminuer les répercussions psychosomatiques". Pour approfondir la sensibilisation, des documents complémentaires sont aussi proposés aux intéressés. Par exemple, le guide "Carte d’identité scolaire" permet par exemple aux élèves de faire le point sur les différentes formes de discrimination et d’alerter les adultes responsables.
Des clés pour agir
Réagir et prévenir pour ne pas laisser ces situations intolérables continuer est le but de la campagne. Mobiliser ensemble parents et enseignants est plus que jamais nécessaire pour prévenir l’irréparable. "Faire bloc face à ce phénomène et restaurer le vivre ensemble dans l’établissement concerné est la seule manière de faire face" résume Eric Debarbieux, président de l’Observatoire international de la violence à l’école. Des interlocuteurs spécialisés existent pour vous venir en aide. Le numéro unique Stop harcèlement 0808 80 70 10 vous met directement en contact avec un psychologue, un juriste ou un conseiller scolaire pour trouver la solution la plus appropriée. Des outils et des ressources sur Internet permettent un tour complet de la question.
Si tu es victime de racket, il ne faut pas hésiter à en parler :
tu peux appeler un numéro gratuit, Jeunes Violences Ecoute au 0 800 20 22 23 ou consulter le site internet www.jeunesviolencesecoute.fr