Dans la famille Caillebotte, l’as de cœur
"Dans l’attraction d’un XIXe siècle épris de modernisme, deux enfants prodigues partagent leurs passions. L’un, peintre (Gustave) ; l’autre, photographe (Martial).
Même si certains rapprochements s’imposent (motifs, lieux, etc.), les frères Caillebotte ne sont ni vampires ni siamois. Ils se complètent heureusement au Musée Jacquemart-André. D’autant que Martial Caillebotte (1853-1910), le cadet, se lance dans la pratique photographique assez tard, en décembre 1891, trois ans avant la mort de son frère aîné. Chacun son empreinte, donc, même s’ils se plairont ensemble à collectionner les timbres et l’art, Gustave, les impressionnistes, Martial, les céramiques. Impossible d’imaginer une famille plus idéale, soutenue par le destin. Certes, les Caillebotte sont des rentiers, mais quels visionnaires généreux. Leur curiosité est infinie : horticulture, nautisme, musique et souci des autres."
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